Mémoire Finance : la gestion de trésorerie et l’affacturage comme solution de financement à court terme
Chapitre préliminaire : La conjoncture économique actuelle
I – La PME dans le contexte économique actuel
II – La trésorerie des entreprises dans le contexte économique actuel
PARTIE I – La gestion de trésorerie quel enjeu ?
I – Revue initiale de la trésorerie et du BFR
1 – Détermination des indicateurs- clé de performance
2 ‐ Mise en place d’un système de prévision
II – La situation de la trésorerie dans l’entreprise
1 – Les principaux problèmes liés à la gestion de trésorerie des PME
2 – Les missions du trésorier
3 – Le calcul du solde net de trésorerie et son interprétation
4 – Le choix des banques pour les petites et moyennes entreprises
III – Suivre la situation de la trésorerie
1 – Informatiser la gestion de trésorerie
2 – Le plan de trésorerie
3 – Raisonner en dates de valeur
4 – Centraliser la gestion de la trésorerie au niveau groupe : Le CASH POOLING
IV – Analyser les postes à risques pour la trésorerie
1 – Le risque de défaillance client
2 – Le risque de perte de compétitivité
3 – Le risque de pertes comptables
V – Prévoir les besoins en trésorerie
1- Politique de relance client efficace
2- Gérer la relation banque-entreprise
3 – Recourir aux moyens de financement à court terme
PARTIE II – L’affacturage et son impact sur la gestion de la trésorerie des PME
I – Historique de l’Affacturage
1 – L’historique de l’affacturage dans le monde
2 – L’affacturage au Maroc
II – Le fonctionnement de l’Affacturage
1 – Les services du Factoring
2 – Le mécanisme du factoring
III – Les différents types d’affacturage
1 – Factoring local ou domestique
2 – Factoring International
IV – Les avantages de l’Affacturage
V – Entrée en relation avec une société d’Affacturage (Cas d’ATTIJARI FACTORING)
1 – Analyse du dossier factoring (risque acheteur et risque vendeur)
2 – Approbation du dossier au niveau du comité de crédit
3 – Notification des débiteurs
4 – Signature du contrat d’affacturage
5 – Le financement
6 – La procédure de recouvrement
La notion de trésorerie, qui faisait si peu parler d’elle au-delà des cercles d’initiés, est venue dans toutes les conversations, comme si beaucoup de chefs d’entreprises la découvraient. Son principe de fonctionnement est fait d’additions et de soustractions, mais avec la crise, il est devenu plus difficile de prévoir ce que l’on allait pouvoir additionner, tandis que les dirigeants se sont efforcés de limiter les soustractions en adaptant la production, les effectifs… «La crise a ouvert les yeux aux patrons de PME, en leur faisant ressentir le besoin d’avoir une gestion de trésorerie régulière et rigoureuse», affirme Olivier Bornecque, président de l’Association française des trésoriers d’entreprises. «D’autant qu’il suffit parfois au départ de sensibiliser, de mobiliser et de responsabiliser une assistante ou un comptable, sans pour autant avoir à l’affecter à cette tâche. Elle doit par contre être présentée comme un travail prioritaire de chaque matin», ajoute-t-il.
Servant de base au règlement de tout type de transaction, la trésorerie constitue un élément central de la gestion d’une entreprise .Ainsi, une harmonisation des délais de paiement et un suivi régulier des flux de trésorerie peuvent considérablement améliorer la situation de trésorerie d’une entreprise. Les réponses apportées par rapport à ces problématiques peuvent varier en fonction du secteur dans lequel opère l’entreprise, elles peuvent même varier pour une même entreprise en fonction des circonstances du moment. d’affaires et par un raidissement de la position des banquiers – qui s’en défendent – dans l’octroi de crédits à court terme ou de lignes de découvert.
Vital pour les entreprises, le cash s’est raréfié, beaucoup de dirigeants ont réalisé son importance et ont pris des dispositions pour retrouver une marge de manoeuvre.
Certaines PME productrices de biens de consommation (comme des produits plastiques pour
le BTP) voient leurs stocks gonfler ces deux derniers trimestres. Ces stocks vont venir augmenter le besoin en fonds de roulement sur la période. De ce fait, le manque de chiffre d’affaires va directement venir dégrader la trésorerie de l’entreprise.
Les difficultés actuelles risquent d’intensifier le nombre de clients douteux, les délais de règlements des clients des secteurs les plus touchés par la crise (par exemple : le secteur de textile, le BTP ou le transport) risquent de s’allonger encore.
1- Les principaux problèmes liés à la gestion de trésorerie des PME
La crise a mis en lumière la problématique et les enjeux de la bonne gestion des trésoreries des entreprises. L’an dernier, elles ont été mises à mal à la fois par un recul du chiffre
2- Les missions du trésorier
Le trésorier a pour rôle de gérer tous les flux financiers de court terme. En premier lieu, il doit assurer la liquidité de l’entreprise, c’est-a-dire s’assurer que l’entreprise possède bien les ressources suffisantes pour remplir ses engagements financiers. Sans quoi, elle pourrait se retrouver en cessation de paiements et déposer le bilan.
III – Suivre la situation de la trésorerie
1- Informatiser la gestion de trésorerie
Il existe deux types de logiciel disponibles sur le marché qui permettent de suivre la trésorerie au jour le jour : le logiciel de communication bancaire et le logiciel de gestion de la trésorerie.
Le logiciel de télétransmission bancaire sert à rapatrier automatiquement, le plus souvent le matin, le détail des opérations bancaires effectuées la veille. Cet outil permet d’effectuer des
virements, d’envoyer à son agence des effets de commerce, des bons à payer. Le logiciel permet aussi de récupérer les relevés de comptes (en date d’opération, en date de valeur, échelles fusionnées), et les avis d’impayés.
L’utilisation de ces logiciels permet au trésorier (gérant ou responsable financier) de bénéficier de gains de productivité grâce à l’automatisation des procédures et à un accès rapide à l’information. Son utilisation permet de bénéficier de gains financiers grâce à la réduction des frais bancaires entrainés par une bonne réactivité dans la prise de décisions de
virements d’équilibrages, de financements, ou de placements.
1- Les services du Factoring
L’affacturage est un procédé qui facilite la gestion de la trésorerie de l’entreprise, en lui apportant le ballon d’oxygène nécessaire.
On a tendance à comparer le factoring comme une « super assurance-crédit » : le factor garantissant à 100% les créances couvertes par lui alors que l’assureur laisse à la charge du créancier une partie du risque.
Le factor permet une mobilisation rapide des crédits consentis à la clientèle puisque le factor crédite le compte courant de l’adhérent le jour même où lui sont remises les factures.
La trésorerie est un élément fondamental de l’entreprise, il faut notamment assurer le paiement des salaires et de fournisseurs dans les délais impartis et la trésorerie disponible n’est pas toujours suffisante pour répondre à cette nécessité. L’affacturage reste une solution souple et réactive, qui répond à cette attente. C’est un produit correspondant à trois services différents qui permet de maîtriser le coût de gestion et de financement du poste clients.
Notons enfin, que d’un point de vue pratique, le factor assure toutes les opérations de gestion du compte client (relance, gestion des effets, impayés, prorogations….).
Le recours à l’affacturage permet, à l’entreprise de se prémunir contre les risques d’insolvabilité de ses clients, il va ainsi permettre à l’entreprise d’économiser des coûts importants comme :
– La mise en place d’un back-office ;
– L’investissement dans des charges fixes et dans des outils informatiques coûteux, et vite obsolètes.
Il permettra aussi à l’entreprise une meilleure gestion des ressources humaines. Les entreprises, alors dégagées de ces contraintes administratives, peuvent se recentrer sur leur métier.
2- Le mécanisme du factoring
Travailler avec les sociétés d’affacturage est une bonne solution pour les entreprises :
- qui commercent avec de mauvais payeurs ;
- qui supportent un risque de non-paiement qui serait fatal à l’entreprise (cas des entreprises qui passent quelques gros contrats avec quelques gros clients) ;
- qui se retrouvent très souvent à découvert ou qui connaissent de graves difficultés de trésorerie (souvent à cause d’une mauvaise relance client) ;
- qui sont en forte croissance avec un BFR à financer important ;
- qui souffrent d’une mauvaise organisation du service de relance client.
L’expérience montre que le financement des créances de l’entreprise est le plus souvent effectué par virement sur le compte bancaire et qu’il faut compter 48 heures après réception de la facture par le factor. Dans la pratique, le factor ne finance qu’un pourcentage du total des créances de l’entreprise pour ne pas avoir à supporter tout le risque-client sur lui.
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