Mémoire Finance : Stratégies de couverture du risque de change
Partie I : Le risque de change enjeu pour les importateurs
Chapitre 2 :Exposition du groupe au risque de change
Partie II : Proposition d’une nouvelle stratégie pour une gestion efficace du Risque de Change du groupe
Chapitre 1 : Les instruments de gestion du risque de change à mettre en place
- Les techniques internes(Choix de la monnaie de facturation, Le termaillage, Les clauses d’indexation)
- Les techniques externes(Couvertures à terme, SWAP de devises, Options de devises)
Chapitre 2 : Proposition d’une réorganisation interne de la gestion du risque de change
- Choix et simulations des stratégies de couverture du risque de change
- Réorganisation de la gestion du risque de change
Mémoire Finance : Stratégies de couverture du risque de change
Introduction :
Les entreprises sont confrontées au risque de change car elles effectuent des opérations d’exportations et d’importations facturées dans une devise différente de celle utilisée pour l’établissement de leurs bilans et de leurs comptes de résultats. Dans la mesure où le cours de change varie, ces fluctuations peuvent être à l’origine de gains mais aussi de pertes très importants. Le risque de change est donc passé au premier plan des préoccupations des
entreprises ayant :
– Une grande pratique des exportations et importations avec l’étranger.
– Une forte activité financière en devises,
– Une forte implantation commerciale à l’étranger : filiales succursales, groupe multinational.
Pour un importateur il existe un risque de change lorsque le cours de la devise dans laquelle est libellée sa dette s’accroît, c’est à dire s’apprécie entre la date de signature du contrat commercial et la date du paiement, dans le cas d’un exportateur, il existe un risque de change lorsque le cours de la devise dans laquelle est libellée la créance baisse entre la date de signature du contrat commercial et la date de paiement.
Dans les hypothèses que nous venons d’évoquer, la variation du cours de change était défavorable à l’importateur et à l’exportateur, tel n’est pas toujours le cas, l’évolution inverse se rencontre : le cours de la devise dans laquelle est libellée la créance peut s’apprécier ou le cours de la devise dans laquelle est libellée la dette peut baisser, dans ces conditions, la variation du cours de change entraîne un profit.
La confrontation au risque de change n’est pas seulement réservée aux seuls exportateurs et importateurs ; les prêteurs et les emprunteurs qui opèrent sur les marchés financiers internationaux et étrangers sont eux aussi exposés au risque de change. Dans le contexte d’une économie internationale caractérisée par le flottement des devises et des fluctuations de grandes ampleurs des cours des monnaies, la gestion du risque de change est une nécessité.
Partie I : Le risque de change enjeu pour les importateurs
Les entreprises sont confrontées au risque de change lorsqu’elles effectuent des opérations commerciales ou financières en devises, ce risque est lié à la volatilité des devises sur le marché des changes.
Un aperçu de l’environnement du marché des changes, et plus particulièrement de ses différentes composantes et des régimes qui coordonnent les fluctuations des monnaies entre elles, permet de mieux appréhender le sujet.
Partie II : Proposition d’une nouvelle stratégie pour une gestion efficace du Risque de Change :
Après la définition de sa position de change, le groupe doit déterminer ses propres seuils de tolérance face au risque de change et donc définir une stratégie claire à suive. Les trois possibilités qui s’offrent au groupe sont les suivantes :
1. La non-couverture du risque : cette alternative peut être adoptée dans l’hypothèse où le groupe traite avec des devises stables, ou face à un flux de devises non significatif.
Dans certains cas aussi où se protéger contre le risque de change peut coûter tellement cher que la protection n’en vaut pas la peine. Ne pas se couvrir contre le risque de change est bien évidemment l’attitude la plus déconseillée ; cette stratégie peut être adoptée par les différentes filiales du groupe pour le dollar (USD) qui représente moins de 10% des engagements en devises du groupe.
2. La couverture systématique : elle consiste à se couvrir automatiquement dès qu’apparaît un engagement en devises. Cette attitude est conseillée lorsqu’on est face à des devises volatiles tel que le JPY ou l’Euro, de même, si les opérations envisagées sont de montants très élevés. Dans ce cas, les méthodes de couverture telles que la couverture à terme, les options sont possibles à mettre en place si le groupe souhaite se couvrir contre le risque de change, cependant chaque filiale du groupe doit bien gérer et suivre sa position de change.
3. La couverture sélective : dans ce cas, le trésorier du groupe doit décider en concertation avec le staff d’une méthodologie qui déterminera quand il couvrira ou pas le risque de change. Cette politique suppose l’application de critères de sélection qui correspondent à un niveau d’acceptation du risque ainsi qu’à une anticipation sur l’évolution des cours de change.
najibenchalbi2020@gmail.com
bonjour monsieur,madame je suis CEDRICK ARMOURD résident en COTE D’IVOIRE et etudiant en sciences de gestion option finance en MASTER 2 alors je souhaiterais avoir des memoires dans mon domaine de formation.
Cordialement
bonjour je suis fabrice , résident en république démocratique du Congo, et étudiant en Economies et gestion financière master 2, je souhaite avoir un sujet de mémoire dans ma filière.
Bonjour Madame/Monsieur, je suis N’GUESSAN Konan Éric. Je suis étudiant en licence professionnelle option Comptabilité Contrôle et Audit (CCA). Je voudrais que vous me transferiez des mémoire de mon domaine d’étude sur mon adresse électronique pour que je puisse les consulter et rédiger le mien. je vous remercie d’avance.